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À quelques jours de la rentrée, les acteurs économiques peaufinent leurs plans et leurs argumentaires pour peser dans les débats sur la Loi de Finances 2021, surtout sur les mesures destinées à la relance de l’économie. Le gouvernement prévoit une croissance de 5,4% l’année prochaine sous l’hypothèse d’une récolte céréalière de 70 millions de quintaux après deux mauvaises campagnes et un prix moyen du gaz butane à 350 dollars. Le rebond et son ampleur dépendront aussi de l’évolution de la situation sanitaire au cours des prochains mois.
Un plan de relance dépendant de la situation sanitaire
L’évolution des contaminations ces derniers jours soulève des inquiétudes. Cette situation a poussé les autorités à prendre de nouvelles mesures pour enrayer la propagation du virus. Un confinement comme celui décrété en mars dernier semble difficile à répéter, l’impact économique et social étant énorme. En revanche, des confinements limités aux territoires où le virus progresse seraient envisageables. Ce sont des situations qui sont en mesure de ralentir la reprise. Il y a une prise de conscience individuelle et collective à avoir pour sortir rapidement de cette conjoncture difficile comme l’a bien mentionné le roi Mohammed VI dans son discours à la Nation.
Pour soutenir la reprise, un plan de relance de 120 milliards de DH sera déployé. Il s’appuiera pour une grande partie sur des financements bancaires. Les banques débloqueraient 75 milliards de DH de crédits, dont une bonne partie sera garantie par la Caisse centrale de garantie. Rappelons qu’elles ont déjà octroyé plus de 17 milliards de DH de crédits de trésorerie aux entreprises touchées par la crise dans le cadre de Damane Oxygène. En dehors donc des 75 milliards qu’apporteront les banques, le Fonds d’investissement stratégique sera doté de 45 milliards de DH, dont 15 milliards de DH issus du budget et des financements des institutions financières nationales et internationales, rapporte L’Économiste.
Ce Fonds interviendra directement dans le financement des projets d’investissement notamment dans l’industrie et les infrastructures. Il pourra aussi prendre des participations dans les entreprises de sorte à leur fournir les liquidités (fonds propres) nécessaires pour notamment accroître leurs capacités d’emprunts.
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